Choisir le bon statut juridique est une étape clé lorsqu’on se lance dans l'entrepreneuriat. Pourtant, ce choix peut vite devenir complexe, surtout sans connaissance juridique ou comptable. C’est là qu’un simulateur prend tout son sens : en quelques minutes, il vous permet de comparer les principaux statuts en fonction de votre situation personnelle et professionnelle.
Grâce à des questions simples, ce simulateur vous fait gagner du temps et vous aide à y voir plus clair dans un environnement souvent technique. C’est un outil particulièrement utile pour les nouveaux entrepreneurs ou les indépendants sans accompagnement, qui peuvent ainsi prendre une décision éclairée sans jargon.
Bon à savoir : le simulateur ne remplace pas un conseil personnalisé. Il sert avant tout d’outil d’aide à la réflexion, pour orienter votre choix en fonction de critères objectifs. Une fois les résultats obtenus, un échange avec un expert permet de valider ou d’ajuster la recommandation.
Notre simulateur vous accompagne pas à pas pour identifier le statut juridique le plus adapté à votre situation : micro-entreprise, EURL ou SASU.
Ce que vous renseignez :
Bon à savoir : ces données servent à déterminer les régimes fiscaux ou sociaux auxquels vous êtes éligible (micro-fiscal, réel, IR ou IS) et à adapter les calculs à votre profil réel.
Pourquoi on vous le demande : un libéral avec 40 000 € de chiffre d'affaires et aucun autre revenu n’aura pas le même intérêt juridique qu’un commerçant avec enfants et revenus fonciers.
Cette étape permet de poser les bases fiscales et sociales du diagnostic.
Ce que vous pouvez déclarer :
Pourquoi on vous le demande : cela permet d’évaluer le poids réel de vos dépenses dans votre activité. C’est essentiel pour savoir si vous avez intérêt à rester en micro-entreprise, ou si un statut permettant la déduction des charges (comme la SASU ou l’EURL) serait plus pertinent.
Bon à savoir : en micro-entreprise, vous êtes imposé sur le chiffre d’affaires, même si vous avez beaucoup de frais. En société, ces frais sont déduits avant imposition. Cette étape oriente donc le choix entre simplicité et efficacité économique.
Les infos demandées :
Pourquoi on vous le demande : ces données permettent de simuler l’impact de vos besoins en protection sur le choix du régime social (TNS ou assimilé salarié).
Bon à savoir : le dirigeant d’une SASU bénéficie d’une meilleure protection, mais paie plus de cotisations. En EURL, les charges sociales sont plus faibles, mais la couverture est plus limitée. Cette étape sert à aligner votre statut avec vos priorités personnelles (santé, famille, sécurité).
Deux choix vous sont proposés :
Pourquoi on vous le demande : cela permet au simulateur d’intégrer vos intentions de gestion : Souhaitez-vous maximiser votre revenu immédiat ou laisser une trésorerie disponible dans l’entreprise ?
Bon à savoir : certaines formes juridiques permettent d’arbitrer entre salaire et dividendes, ce qui peut réduire les charges sociales ou l’impôt, selon votre profil.
À ce stade, le simulateur croise toutes les informations saisies pour modéliser les conséquences concrètes de chaque statut :
Bon à savoir : une vision complète, chiffrée et réaliste, de ce que chaque statut implique au quotidien. Le simulateur ne se contente pas de donner un avis générique, il modélise une situation précise, la vôtre.
À l’issue du parcours, vous obtenez :
Ce résultat final vous permet de comprendre, comparer et décider. Il ne s’agit pas de vous enfermer dans un choix, mais de poser les bases d’une décision éclairée, que vous pourrez, si besoin, affiner avec un expert.
Le nombre de personnes impliquées dans le projet est un point de départ essentiel. Si vous êtes seul, vous pouvez choisir une entreprise individuelle, une SASU ou une EURL, qui permettent de piloter seul votre activité.
Si vous êtes à plusieurs, vous vous orienterez vers une SARL ou une SAS , où il faudra définir la répartition du capital, des responsabilités et du pouvoir de décision. Certaines structures comme la SAS offrent plus de liberté dans l’organisation interne, tandis que la SARL est plus encadrée par la loi.
Votre activité est-elle risquée ? Vous engage-t-elle personnellement ? En cas de doute, il est plus prudent d’opter pour un statut qui protège votre patrimoine personnel. Les formes sociétales comme la SASU ou l’EURL limitent votre responsabilité aux apports.
À l’inverse, l’entreprise individuelle, bien qu’allégée en formalités, reste plus exposée, même si la réforme de 2022 a renforcé la protection des biens personnels. En bref, plus l’activité est risquée, plus la structure juridique doit être sécurisante.
Chaque statut entraîne un mode d’imposition et un statut social spécifique. Certaines structures vous permettent d’être imposé à l’IR (impôt sur le revenu) ou à l’IS (impôt sur les sociétés), selon ce qui est le plus avantageux fiscalement.
Côté protection sociale, les dirigeants d’EURL/SARL relèvent du régime des travailleurs non salariés (TNS), avec des cotisations plus faibles mais une couverture plus basique. En SASU ou SAS, vous êtes assimilé salarié, mieux protégé mais avec des charges plus élevées. Le bon choix dépend donc de vos revenus, priorités de protection et volonté de réinvestir ou non.
Toutes les structures n’impliquent pas le même niveau de formalités. Une micro-entreprise est simple à gérer, sans comptabilité complète ni statuts à rédiger. L’entreprise individuelle reste accessible, mais offre peu de marge d’évolution.
Les sociétés, elles, demandent plus de rigueur : dépôt des comptes, tenue de comptabilité, décisions formalisées… mais permettent aussi de structurer son activité à long terme, de faire entrer des associés, ou encore de lever des fonds. Il faut donc arbitrer entre simplicité immédiate et souplesse future.
Le simulateur compare les statuts juridiques les plus courants pour les entrepreneurs qui se lancent seuls, que ce soit pour tester une idée, lancer une activité à temps plein ou structurer une entreprise à fort potentiel. Voici les 3 principales formes juridiques proposées, avec leurs spécificités.
La micro-entreprise est le statut le plus simple et le plus rapide pour démarrer une activité en solo. Elle est particulièrement adaptée pour un test de marché, un complément de revenu, ou une activité avec peu de charges. La gestion est ultra légère, mais elle a des limites en termes de chiffre d'affaires et aucune déduction de frais n’est possible.
Avantages | Inconvénients |
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Création rapide et gratuite | Pas de déduction des charges réelles |
Comptabilité ultra simplifiée | Plafond de chiffre d'affaires limité (77 700 € / 188 700 €) |
Cotisations sociales proportionnelles au CA | Peu adapté aux projets ambitieux ou avec frais élevés |
Idéal pour débuter ou tester une activité | Protection sociale minimale |
Bon à savoir : Cliquez ici pour découvrir notre article complet sur la micro entreprise qui vous aidera à vous lancer !
La SASU est idéale si vous avez un projet structuré, des ambitions de croissance, ou si vous envisagez un jour de lever des fonds ou de vous associer. C’est une société très souple et moderne, mais plus lourde à gérer que la micro-entreprise. Elle permet aussi de bénéficier du statut d’assimilé salarié, donc d’une meilleure protection sociale.
Avantages | Inconvénients |
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Bonne image pro et crédibilité | Charges sociales plus élevées |
Statut d’assimilé salarié = bonne protection | Comptabilité complète obligatoire |
Possibilité de faire entrer des associés | Formalisme de création plus important |
Compatible avec la levée de fonds | Coût plus élevé à la création et à la gestion |
Bon à savoir : Si vous souhaitez en savoir plus sur la SASU, cliquez ici !
L’EURL est proche de la SASU, mais avec un fonctionnement plus encadré et un statut social différent : le gérant est travailleur non salarié (TNS), ce qui signifie moins de charges sociales, mais aussi une protection plus faible (notamment sur la retraite et la prévoyance). Elle peut être un bon compromis pour ceux qui souhaitent limiter leurs charges sans rester en micro-entreprise.
Bon à savoir : Pour en savoir plus sur l'EURL vous pouvez lire notre article complet sur le sujet.
Avantages | Inconvénients |
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Moins de charges sociales qu’en SASU | Protection sociale plus limitée qu’un assimilé salarié |
Statut juridique rassurant | Moins de souplesse que la SASU |
Possibilité de passer à l’IS ou rester à l’IR | Formalités et compta obligatoires |
Structure évolutive (embauche, associés) | Plus complexe que la micro-entreprise |
Bon à savoir : Le simulateur vous permet de comparer ces statuts selon vos propres chiffres : revenus, frais, stratégie de rémunération… Vous verrez ainsi quelle forme juridique optimise le mieux votre revenu net et s’adapte à votre projet.
Vous avez obtenu les résultats du simulateur : c’est une base précieuse, mais pas une décision définitive. Pour aller au bout de votre projet, vous devez maintenant interpréter ces données, les valider si besoin, puis passer à l'action. Voici comment transformer cette simulation en démarche concrète.
Commencez par bien lire les données présentées :
Le simulateur vous donne aussi des comparatifs qualitatifs : souplesse de gestion, niveau de protection, évolutivité… Cela vous aide à comprendre le “pourquoi” derrière la recommandation.
Bon à savoir : Même si un statut semble légèrement moins rentable sur le papier, il peut être plus adapté à vos objectifs personnels : meilleure couverture santé, structure plus crédible, ou possibilité d'accueillir des associés demain.
Certaines situations nécessitent une lecture professionnelle. Un échange avec un expert-comptable ou un conseiller juridique peut vous permettre de vérifier la cohérence de votre choix avec votre situation fiscale ou patrimoniale. Adapter la recommandation si vous avez un projet spécifique (embauche, levée de fonds, activité réglementée) et anticiper des points bloquants qui ne ressortent pas dans la simulation.
Bon à savoir : Chez Swapn nous vous proposons un rendez-vous gratuit avec un expert après la simulation, pour sécuriser votre décision sur le lien suivant : https://calendly.com/swapn-crea/rdv-conseil-15min. C’est une étape fortement recommandée avant d’immatriculer.
Une fois votre décision prise, place à l’action. Voici un aperçu des formalités selon le statut choisi :
Statut | Démarches principales | Durée estimée |
---|---|---|
Micro-entreprise | Déclaration en ligne sur le site officiel | 5 à 10 minutes |
SASU / EURL | Rédaction des statuts, dépôt au guichet unique, Kbis | 1 à 2 semaines |
Si vous optez pour une société, pensez à bien définir votre objet social, fixer un capital social (même faible) et ouvrir un compte bancaire pro pour y déposer les fonds.
Créer son entreprise, c’est poser les bases. Mais pour démarrer sereinement, pensez aussi à :
Bon à savoir : Un bon départ administratif évite beaucoup de stress ensuite. Prenez un peu de temps pour poser des bases solides, même si l’activité démarre doucement.
Chez Swapn, on ne se contente pas de vous orienter vers un statut : on vous aide à créer votre société, gratuitement, de A à Z. Rédaction des statuts, formalités administratives, dépôt au greffe… on s’occupe de tout jusqu’à la réception de votre Kbis.
Notre équipe d’experts vous accompagne personnellement, pour que votre passage à l’action soit simple, rapide et sécurisé.
Envie de voir comment ça se passe ? Regardez notre vidéo explicative :
Le simulateur vous donne une première estimation basée sur vos données, mais il ne remplace pas un conseil personnalisé. Pour un choix définitif, il est recommandé de consulter un expert.
Oui, c’est possible, mais cela entraîne des frais, des formalités et parfois des conséquences fiscales. Il vaut mieux bien anticiper dès le départ.
La SASU est la forme la plus flexible : vous pouvez faire entrer des associés ou lever des fonds facilement, mais elle demande plus de gestion.
La micro-entreprise est souvent la plus avantageuse si vous avez peu de charges. Sinon, une EURL avec un statut de TNS peut aussi être optimisée.
Pour cumuler avec le chômage, la SASU sans rémunération fonctionne bien. Pour le RSA, la micro-entreprise reste la solution la plus simple à gérer.
La SASU et l’EURL limitent votre responsabilité au capital. En micro-entreprise, vous bénéficiez aussi d’une protection renforcée depuis 2022.
La SAS ou SASU est la seule forme vraiment adaptée à la levée de fonds grâce à sa souplesse juridique et sa structure ouverte aux investisseurs.
Un mineur non émancipé ne peut pas créer une entreprise seul. Un mineur émancipé peut créer une SASU ou EURL avec l’autorisation des représentants légaux.
Cela dépend de vos frais, de vos ambitions et de votre activité. Le simulateur vous aide à y voir clair selon votre profil et vos objectifs concrets.