Créer une EURL permet de bénéficier d’un cadre juridique structurant tout en restant seul à bord. C’est un choix apprécié des freelances et indépendants qui veulent sortir de la micro-entreprise pour développer leur activité, déduire leurs charges ou choisir entre imposition à l’IR ou à l’IS.
C’est là que le simulateur EURL entre en jeu. Il vous aide à projetter votre revenu réel, à comprendre l’impact des charges, à tester différents scénarios fiscaux (IR ou IS), et à choisir la répartition salaire/dividendes la plus adaptée à votre situation.
Le simulateur EURL vous permet de modéliser précisément ce que vous pouvez réellement vous verser après déduction des charges professionnelles, des cotisations sociales, de l’impôt sur les sociétés (le cas échéant) et, si vous êtes à l’IS, d’éventuels dividendes.
C’est un outil essentiel pour obtenir une vision réaliste de votre revenu net, et pour savoir avec combien vous pouvez réellement vivre à la fin du mois, une donnée souvent floue pour les créateurs d’EURL qui débutent.
Le simulateur EURL vous permet d’anticiper vos charges principales. Il affiche :
Cotisations sociales : comment ça fonctionne ?
En EURL, les cotisations sociales représentent environ 45 % du revenu net. Elles sont calculées :
Ces cotisations financent votre santé, retraite, prévoyance… mais avec une couverture plus limitée que celle d’un assimilé salarié. Le simulateur vous aide à en mesurer l’impact réel sur vos revenus.
Le simulateur EURL vous permet de comparer deux approches possibles pour gérer vos revenus, selon vos priorités fiscales, sociales et de trésorerie.
Stratégie | Description | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|---|
Tout en rémunération | L’intégralité de l’enveloppe est versée en salaire brut | ✅ Bonne protection sociale (santé, retraite) | ❌ Cotisations sociales élevées |
✅ Simplicité de gestion | ❌ Peu ou pas de trésorerie conservée dans l’EURL | ||
Répartition optimisée | Une partie en rémunération, le reste gardé en trésorerie ou en dividendes (IS uniquement) | ✅ Moins de cotisations sociales | ❌ Moins de droits sociaux sur la partie dividendes |
✅ Meilleure souplesse fiscale | ❌ Dividendes soumis à la flat tax (30 %) |
Le simulateur modélise ces deux cas pour vous aider à choisir la meilleure combinaison selon vos objectifs : revenu immédiat, optimisation fiscale ou constitution de trésorerie.
Le simulateur EURL vous guide pas à pas, de manière simple et intuitive, pour modéliser votre rémunération et vos charges. En quelques minutes, vous obtenez une projection réaliste de votre revenu net, de vos cotisations et de vos impôts.
Ce que vous renseignez :
Pourquoi on vous le demande : ces informations permettent de définir votre base imposable et de déterminer le régime fiscal applicable (IR ou IS), ainsi que le niveau de cotisations sociales dues.
Bon à savoir : deux freelances avec le même chiffre d’affaires peuvent avoir des résultats très différents selon leur activité, leur stratégie de rémunération, ou s’ils bénéficient d’allègements comme l’ACRE. Le simulateur s’adapte à chacun de ces paramètres.
Ce que vous renseignez :
Pourquoi on vous le demande : ces éléments influencent directement votre impôt sur le revenu, via le quotient familial, les tranches d’imposition, et les règles de calcul du barème progressif.
Bon à savoir : si vous avez d’autres revenus en parallèle de votre EURL, le simulateur ajuste les résultats pour éviter de sous-estimer vos impôts personnels.
Ce que vous pouvez indiquer :
Pourquoi on vous le demande : en EURL, ces charges sont déductibles. Elles diminuent votre résultat imposable, donc vos cotisations sociales et vos impôts.
Bon à savoir : plus vos charges sont élevées (et justifiées), plus vous pouvez optimiser votre revenu disponible. Le simulateur en tient compte automatiquement.
Lorsque vous utilisez le simulateur EURL, plusieurs indicateurs financiers s’affichent. Pour bien les interpréter, il est important de comprendre la chaîne de calcul utilisée, de votre chiffre d’affaires jusqu’à votre revenu personnel.
Élément | Explication |
---|---|
Chiffre d’affaires HT | Montant total facturé à vos clients, hors TVA. C’est la base de votre activité. |
Charges professionnelles | Dépenses liées à votre activité (matériel, déplacements, abonnements, etc.). Elles sont déductibles, ce qui réduit votre bénéfice. |
Résultat imposable | CA HT – Charges pro = bénéfice de l’entreprise, avant impôts ou rémunération. |
Rémunération du gérant | Si vous êtes à l’IS, vous choisissez librement ce montant. À l’IR, c’est le bénéfice net qui est considéré comme revenu imposable, même si vous ne vous versez rien. |
Cotisations sociales | Calculées sur votre rémunération (IS) ou sur le résultat (IR). Environ 45 % à prévoir. |
Il est fréquent de croire que le chiffre d’affaires correspond au revenu du dirigeant. C’est faux.
Voici la différence essentielle :
Bon à savoir : un CA élevé ne garantit pas un revenu confortable, surtout si vous avez beaucoup de charges ou une stratégie peu optimisée.
La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est une taxe locale annuelle que toute entreprise doit payer, même sans bénéfices. Elle dépend :
Attention : elle n’est pas incluse dans les résultats du simulateur, car elle varie selon les territoires. Pensez donc à l’ajouter dans votre planification budgétaire.
Lorsqu’on crée une EURL, le régime fiscal par défaut est celui de l’impôt sur le revenu (IR). Mais il est possible d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) et dans 80 % des cas, c’est cette option qui s’avère la plus intéressante fiscalement.
Par défaut, si vous ne faites aucun choix, votre EURL est soumise à l’impôt sur le revenu. Cela signifie que :
En choisissant l’impôt sur les sociétés, vous modifiez complètement la logique d’imposition :
C’est la raison pour laquelle l’option IS est aujourd’hui largement privilégiée par les freelances et indépendants en EURL.
Que vous soyez à l’IR ou à l’IS, le simulateur prend en compte votre option fiscale dès la saisie des données. Il modélise :
Oui, la TVA doit bien être intégrée dans les calculs d'une simulation EURL. Par défaut, ce type de structure est assujetti à la TVA, sauf si vous relevez d’un régime particulier comme la franchise en base (souvent temporaire ou réservé aux très faibles chiffres d’affaires).
Dans la simulation, vous devez renseigner votre chiffre d’affaires en hors taxes (HT). En effet, la TVA que vous facturez à vos clients ne vous appartient pas : vous la collectez pour le compte de l’État, puis la reversez à l’administration. Elle ne constitue donc ni un revenu, ni une charge.
L’intérêt d’être assujetti, c’est que vous pouvez récupérer la TVA sur vos charges professionnelles. Par exemple, si vous achetez un logiciel ou payez un abonnement avec de la TVA, cette somme peut être déduite, ce qui réduit mécaniquement le coût réel de vos dépenses.
Le simulateur tient compte de cette mécanique : il calcule le résultat sur la base des montants HT, en considérant la TVA comme un simple flux neutre. Cela vous permet d’avoir une vision fidèle du bénéfice réel, sans confusion entre les flux encaissés pour vous et ceux dus à l’administration.
Le simulateur EURL vous propose deux scénarios de gestion de vos revenus : tout en rémunération ou répartition optimisée. Chacune de ces stratégies a des impacts différents sur votre fiscalité, votre protection sociale et la trésorerie de l’entreprise.
Stratégie | Fonctionnement | Conséquences sociales | Conséquences fiscales |
---|---|---|---|
Tout en rémunération | 100 % du résultat est versé au dirigeant sous forme de salaire | ✅ Bonne couverture (santé, retraite, etc.) | ❌ Cotisations sociales élevées (environ 45 % du net) |
Pas de dividendes, pas de trésorerie conservée | ✅ Simplicité de gestion fiscale | ||
Répartition optimisée | Une partie du bénéfice est laissée en trésorerie ou versée en dividendes (IS uniquement) | ❌ Dividendes non cotisants → pas de droits sociaux | ✅ Flat tax à 30 % sur les dividendes (souvent moins que charges sociales) |
Permet de lisser les revenus et optimiser les flux | ✅ Arbitrage possible entre salaire, dividendes et trésorerie |
Le revenu super net, c’est le montant réellement disponible pour vous une fois toutes les charges sociales et fiscales déduites. C’est l’indicateur le plus fiable pour estimer ce que vous allez vraiment percevoir pour vivre, après les prélèvements obligatoires.
Ce revenu prend en compte :
Le montant du super net peut varier fortement en fonction de plusieurs critères :
Grâce au simulateur, vous pouvez tester différentes hypothèses et visualiser l’impact de chaque paramètre sur votre super net. C’est un outil clé pour ajuster votre stratégie et éviter les mauvaises surprises.
Le simulateur EURL est conçu pour s’adapter à des profils très variés. Voici deux exemples concrets pour mieux comprendre comment vos choix fiscaux, vos charges et votre stratégie de rémunération influencent votre revenu final.
Antoine est graphiste indépendant. Il travaille seul, sans autre revenu dans son foyer, et cherche à maximiser sa couverture sociale. Il a opté pour une EURL soumise à l’impôt sur le revenu (IR).
Résultat de la simulation :
Ce choix lui permet de bénéficier d’une bonne protection sociale (retraite, santé…), avec une gestion relativement simple. En revanche, comme le bénéfice est imposé dans son foyer, Antoine doit surveiller l’impact sur son impôt sur le revenu.
Mehdi est consultant en transformation digitale. Il a une EURL imposée à l’impôt sur les sociétés (IS) et des revenus complémentaires dans son foyer. Il cherche donc à optimiser sa fiscalité personnelle.
Résultat de la simulation :
Cette répartition lui permet de réduire les cotisations sociales tout en gardant une partie de ses bénéfices disponibles sous forme de dividendes. Il renonce à une partie de sa couverture sociale, mais gagne en efficacité fiscale.
Bon à savoir : ces exemples illustrent deux approches opposées mais cohérentes selon les profils. À vous de tester différents scénarios dans le simulateur pour identifier la meilleure stratégie selon votre réalité.
Le simulateur vous permet de tester différentes approches : tout en rémunération ou répartition optimisée avec dividendes. En fonction de vos objectifs (revenu immédiat, protection sociale, fiscalité allégée), vous pouvez ajuster finement votre stratégie. C’est l’outil idéal pour identifier ce qui vous convient le mieux selon votre situation personnelle et professionnelle.
En EURL, les charges professionnelles sont déductibles, contrairement à la micro-entreprise. Cela signifie qu’elles réduisent directement votre base imposable. Grâce au simulateur, vous visualisez immédiatement l’impact de vos dépenses sur vos cotisations et vos impôts. Un levier essentiel pour optimiser vos marges.
Les cotisations sociales (Urssaf, retraite, etc.) ne tombent pas tout de suite : elles sont souvent appelées en décalé. Le simulateur vous aide à anticiper ces échéances pour ne pas être pris de court. Vous pouvez aussi estimer vos impôts (sur le revenu ou sur les sociétés) et ainsi mieux prévoir votre trésorerie tout au long de l’année.
Objectif : aider l’utilisateur à interpréter ses résultats et à passer à l’action avec un accompagnement adapté.
Votre simulation vous donne une vue d’ensemble précise sur votre revenu net, vos cotisations et votre fiscalité. Mais pour en tirer pleinement profit, il faut savoir interpréter ces données et ajuster votre stratégie en conséquence. Voici quelques pistes concrètes selon les résultats observés :
Situation observée | Action à envisager | Objectif visé |
---|---|---|
Votre revenu super net est trop bas | Réduire la part de rémunération directe et privilégier les dividendes (si vous êtes à l’IS) | Améliorer le revenu disponible après impôt |
Vos charges professionnelles sont élevées | Ajuster vos tarifs ou moduler votre rémunération en fonction des charges déductibles | Préserver un résultat imposable équilibré |
Vous avez d’autres revenus dans le foyer fiscal | Limiter votre rémunération pour éviter de passer dans une tranche IR plus élevée | Optimiser votre fiscalité personnelle |
Ce type d’analyse vous permet d’aller au-delà des chiffres bruts, et d’utiliser le simulateur comme un véritable outil d’aide à la décision.
Vous hésitez entre EURL, SASU ou micro-entreprise ? Chaque statut a ses avantages et ses contraintes, et le bon choix dépend de votre activité, de vos revenus, de vos charges et de votre situation personnelle.
Pour y voir plus clair, vous pouvez :
Un bon statut peut faire toute la différence : en termes de fiscalité, de revenu disponible, mais aussi de simplicité de gestion.
Ne videz pas votre trésorerie trop vite : En EURL, les cotisations sociales et l’impôt ne sont pas toujours prélevés immédiatement. Ils arrivent souvent avec un décalage, parfois plusieurs mois après la création ou une hausse de revenus. Gardez une marge de sécurité en trésorerie pour éviter les mauvaises surprises.
Attention aux dividendes : ils ne protègent pas : Distribuer des dividendes peut être fiscalement intéressant, mais ils ne génèrent aucun droit à la retraite, ni à la sécurité sociale. Si votre stratégie repose uniquement sur les dividendes, vous risquez d’être mal couvert en cas d’arrêt maladie ou de départ à la retraite.
Toutes les charges ne sont pas forcément déductibles : Certaines dépenses peuvent sembler “professionnelles” mais ne le sont pas aux yeux de l’administration fiscale. Assurez-vous de ne déclarer que des charges effectivement déductibles pour éviter tout redressement. Le simulateur prend en compte cette distinction pour une projection réaliste.
IR ou IS : une décision à ne pas prendre à la légère : Par défaut, une EURL est soumise à l’impôt sur le revenu (IR), mais il est possible d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Ce choix a un impact fort sur la fiscalité globale et sur la manière de se rémunérer. Il doit être fait en fonction de votre niveau de revenus, de vos objectifs, et parfois de votre foyer fiscal.
Les charges dépendent principalement de la rémunération du gérant. Il faut y inclure les cotisations sociales, les frais professionnels déductibles et, si l’EURL est soumise à l’IS, l’impôt sur les sociétés. Le simulateur permet de faire ce calcul automatiquement.
On peut sortir de l'argent via une rémunération (soumise à charges sociales), ou en distribuant des dividendes (sous conditions, si l’EURL est à l’IS). Le choix dépend de la stratégie de gestion adoptée, que le simulateur peut modéliser.
Il n’y a pas de règle fixe. Le montant dépend du chiffre d’affaires, des charges, de la trésorerie disponible et des objectifs du dirigeant (optimisation sociale ou fiscale). Le simulateur aide à définir une rémunération cohérente.
Tout dépend du statut que vous envisagez. Le simulateur EURL évalue les revenus selon ce régime, tandis que le simulateur SASU modélise la rémunération avec un statut assimilé salarié. Pour comparer les deux, utilisez un comparateur de statuts.
Le simulateur micro-entreprise est simplifié, avec peu de paramètres. Celui de l’EURL est plus précis et complet. La comparaison se fait via un outil dédié, notamment si vous hésitez à changer de statut.
Elle permet de mieux anticiper l’impact des choix de rémunération, de déduction de charges ou de répartition du bénéfice entre salaire et dividendes. C’est une aide à la prise de décision fiscale.
Les montants affichés dépendent des données que vous renseignez et des options fiscales choisies. Ce sont des estimations basées sur les règles en vigueur, mais seule une analyse comptable complète peut être totalement fiable.
En testant différents scénarios de rémunération, en intégrant vos charges réelles, et en jouant sur la répartition salaire/dividendes, vous pouvez ajuster vos cotisations à votre stratégie. Le simulateur vous montre les impacts concrets.