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Créer une SASU quand on est VTC : Pourquoi ? (2025)

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Article mis à jour le 05/06/2025

Par Julie Pravaz

Julie Pravaz

Julie exerce dans le conseil en entrepreneuriat et marketing depuis près de 15ans, elle a aussi monté sa boîte dans l’économie circulaire de 2019 à 2022 et reste investie dans cet écosystème d’entreprises à impact. Passionnée d'arts martiaux et de voyages, Julie est reconnue pour son écoute et sa bonne humeur, apportant inspiration et innovation dans chaque projet.

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Sommaire

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  • La SASU permet aux chauffeurs VTC de bénéficier d’une responsabilité limitée à leurs apports.
  • Le président d’une SASU peut bénéficier du statut d’assimilé salarié et de la protection sociale associée.
  • La SASU offre une flexibilité fiscale, avec la possibilité de choisir entre l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu.
  • Ce statut est évolutif et permet de passer facilement à une SAS si l’activité se développe et nécessite d’ajouter de nouveaux associés.
  • La création d’une SASU implique des démarches administratives plus complexes et coûteuses que celles d'une micro-entreprise.
  • Les chauffeurs VTC en SASU peuvent déduire leurs charges professionnelles, comme l'entretien du véhicule et le carburant.

Cette forme sociétale est à envisager dès lors que l’entrepreneur souhaite lancer son activité seul. La SASU présente l’intérêt de convenir à tout type d’activité, qu’elle soit de nature commerciale, artisanale, libérale ou agricole. Toutefois, certains secteurs réglementés en sont exclus, tels que le débit de boisson, l’assurance et les professions libérales réglementées. 

L’activité de voiture de transport avec chauffeur relève du secteur artisanal. Par conséquent, la SASU est une structure juridique tout à fait appropriée pour devenir chauffeur VTC.

Les grandes caractéristiques juridiques

Le statut de SASU séduit bon nombre d’entrepreneurs par la souplesse de gestion qu’elle offre à son dirigeant. Elle permet notamment à l’associé unique de définir librement les règles de fonctionnement qu’il souhaite voir appliquer à son entreprise. 

Cette liberté statutaire s’avère très appréciable, mais tend à complexifier la rédaction des statuts juridiques. D’autant plus que l’associé unique doit également prévoir les dispositions qui régiront le fonctionnement de la société dès l’entrée de nouveaux associés au capital. C’est pourquoi il est vivement recommandé de se faire accompagner d’un expert-comptable ou d’un avocat spécialisé lors de cette étape.

Le métier de VTC est relativement récent dans le paysage économique actuel. La flexibilité qui caractérise la SASU la rend donc adaptable à cette activité et permet à l’entrepreneur de bénéficier de divers avantages : 

  • une protection accrue de son patrimoine personnel en limitant sa responsabilité au montant de son apport au capital ;
  • la possibilité de désigner un directeur général pour assister le président dans sa fonction ;
  • la constitution d’un capital libre, puisqu’il est possible de devenir VTC en SASU à compter d’1 € investi.
Bon à savoir : il reste préférable de prévoir un montant de capital plus conséquent pour garantir à l’entreprise une certaine crédibilité face aux établissements bancaires.

Pourquoi la SASU est-elle adaptée aux chauffeurs VTC ?

La forme juridique de la société par actions simplifiée se distingue par son caractère flexible et évolutif, idéal pour développer son activité de VTC.

1. Une protection du patrimoine personnel

L’un des principaux attraits de la SASU pour un chauffeur VTC réside dans l’étendue de la responsabilité de l’entrepreneur. Celui-ci bénéficie d’une protection juridique renforcée de son patrimoine personnel. En effet, en cas de dette de la société, l’associé unique n’engage sa responsabilité qu’à hauteur du montant de l’apport qu’il a réalisé à la constitution du capital social.

2. Une couverture sociale avantageuse

En optant pour la SASU, le professionnel du VTC n’assure pas seulement la protection de ses biens matériels. Il s’offre le privilège de bénéficier d’une couverture sociale plus forte que celle dont jouissent plupart des travailleurs indépendants (le gérant d’EURL ou l’auto-entrepreneur par exemple). 

Dans la mesure où celui-ci perçoit une rémunération pour l’exercice de son mandat, il est considéré comme assimilé salarié et relève, à ce titre, du régime général de la sécurité sociale. Les cotisations dont il s’acquitte sont relativement élevées, mais lui pourvoient des droits renforcés en cas de maladie, d’accident de travail ou de départ à la retraite.

En revanche, le chauffeur VTC en SASU est libre de ne pas se rémunérer en début d’activité pour alléger les finances de son entreprise. Dans ce cas, aucune cotisation n’est due, mais celui-ci ne bénéficie d’aucune protection sociale.

3. Une fiscalité modulable

Exercer comme VTC en SASU offre à son dirigeant l’opportunité d’optimiser la fiscalité de ses revenus professionnels. En principe, cette structure juridique relève de plein droit du régime de l’ impôt sur les sociétés (IS) , et voit s’appliquer sur ses revenus professionnels : 

  • le taux réduit de 15 % pour la fraction de bénéfices allant jusqu’à 42 500 € ;
  • le taux normal de 25 % pour la part excédant ce plafond. 

Toutefois, l’entrepreneur peut choisir de faire valoir l’option à l’impôt sur le revenu (IR) si ce régime lui est favorable. L’option à l’IR n’est alors valable que temporairement, pour une durée de 5 ans.

En SASU, le chauffeur VTC dispose d’une autre alternative pour optimiser sa trésorerie : le versement de dividendes. Ces derniers n'entraînent le versement d’aucune cotisation sociale et réduisent la charge sociale qui pèse sur l’entreprise.

4. Une structure évolutive

La SASU présente un avantage non négligeable pour une société de VTC : celui de ne pas limiter le chiffre d’affaires à réaliser annuellement (comme en micro-entreprise) et de favoriser le changement de statut lorsque l’activité le nécessite.

La société par actions simplifiée est une structure juridique évolutive. Si sa version unipersonnelle (SASU) permet de lancer son activité de VTC seul, le passage à une SAS s’opère simplement dès que le développement de l’activité requiert d'accueillir de nouveaux actionnaires ou de recruter de nouveaux chauffeurs.

Les avantages et inconvénients du statut SASU pour un VTC

✅ Avantages

Le statut de SASU offre au chauffeur VTC un cadre juridique sécurisant. En effet, celui-ci n’engage sa responsabilité qu’à concurrence de son apport et ne peut être poursuivi sur ses biens personnels par les créanciers. Cette forme sociétale bénéficie aussi d’une plus grande crédibilité auprès des partenaires, qu’il s’agisse des établissements bancaires, des fournisseurs, ou encore des assureurs. 

L’associé unique étant seul aux commandes de sa société, il jouit d’une grande liberté de gestion. Il décide lui-même des modalités de sa rémunération (salaire, dividendes, ou un cumul des deux) et de l’impact qu’elle peut avoir sur sa protection sociale. La SASU est la seule structure unipersonnelle à pouvoir faire bénéficier le chauffeur VTC du statut d’assimilé salarié et de la protection sociale afférente.

En sa qualité de forme sociétale, la SASU permet également au professionnel de déduire ses charges professionnelles. Il peut s’agir de : 

  • l’entretien du véhicule ;
  • frais de carburant ;
  • l’amortissement du véhicule.

Enfin, il peut s’avérer judicieux d’opter pour une SASU pour son activité de VTC en ce sens que ce statut est évolutif et sait s’adapter au développement rapide de l’activité.

❌ Inconvénients

Le statut avantageux de la SASU pour le VTC s’accompagne tout de même de quelques contraintes. C’est notamment le cas des formalités de création de la société, qui s’avèrent plus lourdes et plus complexes qu’en auto-entreprise.

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Bien souvent, plus le formalisme est fastidieux, plus il se révèle coûteux. Il convient donc de prévoir le budget nécessaire pour : 

  • la rédaction des statuts (si vous la confier à un expert) ;
  • la publication de l’annonce légale ;
  • les frais de greffe au moment d’enregistrer la demande d’immatriculation de la SASU.

Par ailleurs, nous avons vu que le chauffeur VTC exerçant en SASU bénéficie d’une couverture sociale forte s’il se rémunère. Néanmoins, celle-ci s’obtient au prix de cotisations sociales élevées (environ 80 % de son salaire brut).

Enfin, la création d’une SASU pour l’activité de VTC impose le respect de nouvelles obligations comptables. L’associé unique est alors tenu de : 

  • tenir une comptabilité honnête et régulière en enregistrant les mouvements affectant le patrimoine de l’entreprise ;
  • établir ses comptes annuels en produisant un bilan comptable, un compte de résultat et l’annexe légale ;
  • conserver les pièces comptables et autres justificatifs pour une durée minimale de 10 ans.

Quelles sont les étapes pour créer une SASU en VTC ?

1. Réunir les prérequis pour devenir VTC

La profession de VTC fait l’objet d’un encadrement par la LOI n°2014-1104 du 1er octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de transport avec chauffeur. Avant de créer sa SASU de VTC, il convient de s’assurer de remplir les conditions préalables d’accès au métier : 

  • détenir le permis B depuis au moins 3 ans ;
  • justifier d’un casier judiciaire vierge ;
  • avoir passé la visite médicale et obtenu un avis favorable du médecin agréé ;
  • avoir passé avec succès les épreuves théoriques et pratiques de l’examen VTC.

En cas de réussite à l’examen, le candidat se voit délivrer une attestation de la part de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA). Il devra la joindre à la demande de carte professionnelle qu’il formulera auprès de la préfecture de son département. 

Celle-ci est indispensable pour exercer légalement le métier de VTC. Elle s’obtient moyennant environ 60 €, pour une durée de validité de 5 ans renouvelables. En outre, le professionnel a également l’obligation de s’inscrire sur le registre des VTC avant d’exploiter l’activité.

2. Créer juridiquement la SASU

Une fois les conditions d’accès au métier remplies, vient le moment de constituer sa société par actions simplifiée unipersonnelle . Elle constitue le cadre légal d’exercice de l’activité et requiert un certain formalisme : 

  • rédiger les statuts juridiques de la société (bien que l’associé unique soit seul décisionnaire, il convient de prévoir les règles de fonctionnement qu’il souhaite voir appliquer à la société s’il venait à s’associer avec d’autres actionnaires) ;
  • déposer le capital social de la SASU de VTC sur un compte bancaire professionnel (à partir de 1 €) ;
  • publier l’avis de constitution dans un support habilité à recevoir des annonces légales (141 € HT en France métropolitaine, 165 € HT à La Réunion et Mayotte) ;
  • formuler la demande d’immatriculation en ligne sur le site du guichet unique des entreprises. Celui-ci inscrit alors automatiquement la société au registre du commerce et des sociétés (RCS) , ainsi qu’à l’URSSAF.

3. S'inscrire au registre des VTC

Sa carte professionnelle en main, le futur artisan-conducteur est également tenu de s’inscrire au registre des VTC. Cette démarche est payante et coûte environ 170 €. Elle s’effectue en ligne sur le portail du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires . Il faut compter un délai de traitement du dossier d’environ 2 mois.

L’inscription au registre des VTC est à renouveler tous les 5 ans. Elle donne accès à un compte personnel, permettant de consigner tous les événements qui composent la carrière du professionnel.

SASU ou auto-entreprise pour VTC ? Notre comparatif

Les professionnels ont le choix entre plusieurs formes juridiques pour ouvrir leur société de VTC .

Pourquoi la SASU est souvent préférable ?

Environ 79 % des artisans-conducteurs privilégient la SASU pour devenir VTC . Et pour cause, cette forme juridique ne manque pas d'arguments pour permettre de débuter seul son activité, à commencer par sa notoriété. Avec son capital social, la SASU inspire confiance et véhicule une image professionnelle auprès des tiers. La micro-entreprise, elle, souffre d’un manque de crédibilité aux yeux des clients ou des établissements bancaires.

En effet, exercer en forme sociétale permet de déduire les nombreuses charges professionnelles (carburant, frais de révision et d’entretien, etc.) engagées dans le cadre de l’activité. En micro-entreprise, aucune déduction de charge n’est possible. Le micro-entrepreneur bénéficie seulement d’un abattement fiscal de 50 % sur ses bénéfices industriels et commerciaux (BIC) .

La SASU en VTC présente l’avantage de ne pas entraver la croissance de la société. De fait, cette forme juridique n’impose pas de plafond de chiffre d’affaires, comme peut le faire l’auto-entreprise.

Les limites du statut d'auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur reste quelque peu attractif pour créer une structure juridique en toute simplicité et tester rapidement son activité. Toutefois, ce régime présente certaines limites, et s’avère vite incompatible avec une croissance soudaine. Celles-ci se matérialisent par : 

  • un plafond de chiffre d’affaires ;
  • l’impossibilité de s’associer sans changer de forme juridique ;
  • un manque d’opportunité pour investir ou souscrire un emprunt professionnel.

Il faut savoir que le chauffeur VTC en micro-entreprise relève du régime de la sécurité sociale des travailleurs non salariés (TNS) . Sa protection sociale est donc moindre que celle de l’entrepreneur VTC en SASU qui se rémunère. 

Voici un tableau récapitulatif des éléments distinguant la micro-entreprise d’une SASU pour le VTC : 

 

SASU

Auto-entreprise

Régime social

Avec rémunération = assimilé salarié


Sans rémunération = aucune protection sociale

Régime des travailleurs non salariés (TNS) = protection sociale limitée

Démarches de création

Complexes et coûteuses

Rapides et gratuites

Capital social

Libre (à compter d’1 €)

Aucun

Image de l’entreprise

Crédibilité

souffre d’un manque de reconnaissance

Caractéristiques

Structure évolutive

(passage de la SASU à la SAS)

Peu évolutive avec un plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser.

Contraintes de gestion

Obligations comptables à remplir

Allègement de la comptabilité

les 5 grandes étapes d'une SASU VTC

Combien coûte la création d'une SASU en VTC ?

Créer une SASU pour son activité VTC implique la réalisation de démarches administratives plus lourdes et onéreuses qu’en micro-entreprise. Les frais à prévoir vont également varier selon le degré d’autonomie dans l’exécution de ces formalités. Ainsi, les frais à engager se répartissent comme suit : 

Démarches

Coût

Rédaction des statuts juridiques

Gratuit si l’associé unique les rédige lui-même

Jusqu’à 500 € selon le prestataire (avocat ou plateforme en ligne)

Dépôt du capital social

Libre, à compter d’1 €

Publication de l’annonce légale

141 € HT (France métropolitaine et DROM)

165 € HT (La Réunion et Mayotte)

Frais d’immatriculation

37,45 € de frais de greffe ;

15 € concernant l’exercice d’une activité artisanale ;

21,41 € pour la déclaration des bénéficiaires effectifs (DBE)

Carte professionnelle

Environ 60 €

Inscription au registre VTC

170 € 

Honoraires de l’expert-comptable

(optionnel, mais vivement recommandé)

Variable selon le professionnel

Faut-il se faire accompagner par un expert-comptable ?

Il n’existe aucune obligation légale de recourir aux services d’un expert-comptable pour exercer une activité de VTC en SASU. En revanche, bien que cette option soit facultative, elle reste vivement recommandée.

L’accompagnement par un expert-comptable constitue une véritable opportunité de sécuriser la création et la gestion de la société sur le plan juridique, fiscal et comptable. Ce professionnel est l’interlocuteur privilégié des chefs d’entreprise et se révèle familier des problématiques que ces derniers rencontrent. 

Son expertise lui permet alors d’assister l’entrepreneur dans plusieurs de ses tâches : 

  • choisir la forme juridique la mieux appropriée à son projet ;
  • rédiger les statuts juridiques de la société ;
  • anticiper un développement rapide de l’activité ;
  • optimiser sa fiscalité, sa rémunération (salaire ou dividendes) et sa protection sociale ;
  • prendre en charge la tenue de la comptabilité et valider le bilan comptable en fin d’exercice ;
  • guider le président de SASU dans ses décisions stratégiques.

L’expert-comptable joue un rôle majeur dans la pérennité d’une entreprise et se veut le garant de sa conformité juridique. Chez L-Expert-Comptable.com , nos équipes vous accompagnent pour le lancement de votre activité VTC en SASU sous les meilleurs auspices.

FAQ : Réponses aux questions fréquentes sur la SASU VTC

Quel capital pour une SASU VTC ?

Il est possible de créer un SASU VTC avec un capital social d’1 €. En revanche, mieux vaut y consacrer un montant plus conséquent pour accorder une meilleure crédibilité à la société à l’égard des partenaires ou des investisseurs.

Quel est le meilleur statut pour faire VTC ?

Diverses formes juridiques peuvent convenir pour lancer une activité de VTC. Le plus souvent, la SASU est la plus plébiscitée par les chauffeurs, au détriment de l’EURL ou de l’auto-entreprise.

Comment créer une SASU VTC ?

Trois étapes sont nécessaires : remplir les conditions préalables à l’exercice (permis B valide depuis 3 ans, examen, obtention de la carte professionnelle), effectuer les démarches de création de la société, et enfin, l’inscription au registre des VTC.

Quel est le principal désavantage du statut de SASU ?

Le principal inconvénient de la SASU pour l’activité VTC réside dans la complexité et le coût des démarches de création et de gestion à accomplir, en comparaison de l’allègement administratif de la micro-entreprise.

Peut-on cumuler SASU et autres activités ?

Oui, il est possible de cumuler d’autres activités avec celle de VTC en SASU. Néanmoins, cela requiert de s’assurer de la compatibilité des régimes fiscaux et sociaux afférents.

Peut-on créer une SASU sans apport ?

La création d’une SASU est légalement possible à compter d’1 € d’apport. Toutefois, mieux vaut prévoir un capital suffisant pour supporter les frais de lancement.

Combien gagne un chauffeur VTC en SASU ?

La rémunération d’un chauffeur VTC en SASU varie en fonction du chiffre d’affaires qu’il réalise, des charges qu’il doit supporter et du régime fiscal privilégié pour l’imposition de ses revenus professionnels. Sa rémunération mensuelle peut s’élever de 1 300 € à 2 300 €.