Blog La création d'entreprise Le statut du Travailleur Non Salarié (TNS) en 2025

Le statut du Travailleur Non Salarié (TNS) en 2025

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Article mis à jour le 27/05/2025

Par Gabriel Vanderbecken

Gabriel Vanderbecken

Gabriel, as de la création d'entreprise est un collectionneur de diplômes (trois à son actif en gestion, négociation et management, rien que ça !). En 1 an il a créé plus de 250 sociétés. Passionné par le sport et motivé par le fait de concrétiser les rêves de ses clients, il est toujours prêt à discuter d’idées innovantes et d’aider des entrepreneurs à se lancer ! Sa création la plus originale ? Un site de rencontre pour Végan, pour trouver sa moitié en toute simplicité !

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Sommaire

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  • Le statut de travailleur non salarié (TNS) s’adresse aux indépendants, dirigeants d’entreprise, artisans ou professions libérales exerçant sans lien de subordination.
  • Le TNS bénéficie d’une grande liberté d’organisation mais assume une couverture sociale moins protectrice que celle des salariés.
  • Depuis 2020, les TNS sont rattachés à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI), avec des prestations maladie, retraite, famille et prévoyance.
  • Les cotisations sociales sont moins élevées que pour un salarié, mais le TNS ne bénéficie pas d’assurance chômage ni d’indemnités AT/MP sans couverture complémentaire.
  • Le statut TNS est compatible avec plusieurs formes juridiques : micro-entreprise, EURL, SARL (gérant majoritaire), etc.
  • Pour compenser la protection réduite, il est fortement conseillé de souscrire à une mutuelle, une prévoyance et une épargne retraite (ex : contrat Madelin ou PER).

Le statut de travailleur non salarié (TNS) concerne des millions d’indépendants, artisans, commerçants, professions libérales ou dirigeants d’entreprise. Moins encadré que le salariat classique, il offre une grande liberté dans l’organisation de son activité, mais s’accompagne aussi de responsabilités accrues, notamment en matière de couverture sociale et de gestion administrative.Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est concrètement le statut TNS, ses avantages, ses limites, ainsi que les éléments à connaître pour faire un choix éclairé entre TNS et assimilé salarié.

Statut TNS : définition, fonctionnement et cadre légal

Qu’est-ce qu’un travailleur non salarié (TNS) ?

Un travailleur non salarié (TNS) est une personne qui exerce une activité professionnelle de manière autonome sans lien de subordination avec un employeur. Il n’a pas de contrat de travail et gère librement son activité.

La différence avec un salarié réside dans la relation juridique : le salarié est sous l'autorité de son employeur tandis que le TNS gère son propre emploi. Concernant la rémunération, le salarié perçoit un salaire fixe tandis que le TNS est payé en fonction des bénéfices générés par son activité. Enfin, le régime social du TNS est différent car il dépend du régime des travailleurs indépendants (ex : RSI, aujourd'hui Sécurité sociale des indépendants) alors qu'un salarié relève du régime général de la Sécurité sociale.

Quelles sont les conditions pour être considéré comme TNS ?

Pour être considéré comme travailleur non salarié (TNS), il faut remplir plusieurs conditions :

  1. Inscription à un registre officiel : Le TNS doit être inscrit à un registre tel que le RCS (Registre du Commerce et des Sociétés), le RM (Répertoire des Métiers) ou auprès de l’URSSAF.
  2. Exercer une activité indépendante : Le TNS doit exercer une activité professionnelle de manière indépendante, que ce soit en tant que freelance, artisan ou dirigeant d’une entreprise sous une forme juridique éligible comme la SASU, EURL ou micro-entreprise.
  3. Fixer soi-même ses conditions de travail : Le TNS est autonome dans l’organisation de son activité, il n’est pas soumis à un lien de subordination avec un employeur et détermine ses propres horaires, tarifs, et modes de travail.

Qui peut bénéficier du statut TNS ?

Les statuts juridiques concernés

Voici un tableau résumant les statuts juridiques concernés par le régime des travailleurs non salariés (TNS) :

Statut juridique Condition pour être TNS
Entrepreneur individuel L'entrepreneur exerce seul son activité y compris en micro-entreprise.
EURL avec associé unique gérant Le gérant unique est considéré comme TNS.
SARL avec gérant majoritaire (> 50%) Le gérant majoritaire d'une SARL est TNS.
SNC Tous les associés d'une Société en Nom Collectif sont TNS.
Sociétés civiles (SCI, SC, SCP, etc.) Les associés peuvent être considérés comme TNS selon leur rôle et gestion.
SELARL, SELAS, SELCA, SELAFA Les gérants ou associés actifs peuvent être TNS selon les conditions.
SCS (Société en Commandite Simple) Seuls les associés commandités (ceux qui gèrent) sont TNS.

Focus sur les cas ambigus

Le seuil de majorité en SARL est souvent de 50 % + 1 part. Les situations ambiguës surviennent lorsque les parts sont réparties de manière rapprochée entre les associés, ce qui rend difficile l'identification de la majorité effective.

Il peut y avoir ambiguïté sur la prise en compte des parts détenues par des proches (famille, associés indirects) pour déterminer la majorité ou le pouvoir de décision dans la société.

De plus, le gérant d'une SARL peut être considéré comme TNS (cotisations sociales réduites, moins de protection) ou assimilé-salarié (régime général de sécurité sociale, plus de droits sociaux). La distinction peut être floue selon la structure de la société et la rémunération du gérant.

Ces situations peuvent créer des ambiguïtés dans la gestion de la société, nécessitant une analyse approfondie ou des conseils juridiques pour éviter des conflits.

Le régime social du travailleur non salarié

Le rattachement au régime général via la SSI

Depuis 2020, les travailleurs non-salariés (TNS) sont rattachés au régime général de sécurité sociale via la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI), anciennement le RSI. Ce changement vise à simplifier leurs démarches administratives et à améliorer leur couverture sociale.

L'URSSAF est chargée de collecter les cotisations sociales des indépendants, qu'il s'agisse de travailleurs non-salariés ou de salariés. Ces cotisations sont ensuite redistribuées aux différents organismes sociaux.

Les travailleurs non-salariés sont affiliés à plusieurs organismes tels que la CPAM (pour la couverture santé), la CNAV (pour la retraite), et la CARSAT (pour la retraite et la santé au travail). Cela permet une meilleure prise en charge de leurs droits sociaux.

Les prestations sociales couvertes

  • Rattachement au régime général via la SSI : Les TNS bénéficient de prestations sociales grâce à leur affiliation à la Sécurité Sociale des Indépendants.
  • Assurance maladie et maternité : Couverture pour les soins médicaux et indemnités journalières en cas d'arrêt de travail pour maladie ou maternité.
  • Allocations familiales : Soutien financier pour les familles ayant des enfants à charge.
  • Assurance vieillesse : Cotisations pour une retraite de base et complémentaire afin de préparer la retraite future.
  • Prestations en cas d'invalidité ou de décès : Indemnités pour invalidité et prestations pour les ayants droit en cas de décès.
  • Formation professionnelle : Cotisations pour la formation professionnelle donnant accès à des financements pour développer les compétences professionnelles.

Ce que le régime TNS ne couvre pas

Tout d'abord, il n'y a pas d’assurance chômage pour les TNS à moins qu'ils souscrivent à une assurance chômage privée, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas bénéficier d'indemnités chômage en cas de perte de leur activité.

De plus, le régime des TNS ne prévoit pas de reconnaissance des accidents du travail, ni des maladies professionnelles. En cas d'accident lié à l'activité professionnelle ou de maladie liée au travail, les TNS ne bénéficient donc pas de la couverture spécifique prévue pour les salariés à moins d’avoir une prévoyance complémentaire adaptée.

En raison de ce manque de couverture, il est donc nécessaire pour les travailleurs non-salariés de souscrire à une prévoyance complémentaire qui peut couvrir des risques en cas d'incapacité de travail, de perte de revenus ou d’accident du travail ou de maladie professionnelle.

Le régime fiscal du TNS

Le choix du régime fiscal selon le statut

Le choix entre IR (Impôt sur le Revenu) ou IS (Impôt sur les Sociétés) a un impact sur le calcul des cotisations sociales et de l'imposition.

  • Avec l'impôt sur le revenu, les revenus nets de l'activité sont utilisés pour calculer les cotisations sociales et ces revenus sont soumis à l’impôt sur le revenu.
  • Avec l'impôt sur les sociétés, les bénéfices de la société sont d'abord imposés, puis les cotisations sociales sont calculées uniquement sur la rémunération du gérant ou du salarié.

Concernant les régimes fiscaux :

  • Le régime micro est simple et appliqué à un chiffre d'affaires inférieur à certains seuils. Il offre un abattement forfaitaire sur le chiffre d'affaires mais peut être moins avantageux si les charges réelles sont élevées.
  • Le régime réel permet de déduire les charges réelles de l'entreprise, offrant ainsi un calcul plus précis et potentiellement plus avantageux mais avec une gestion plus complexe.

Les charges sociales en TNS vs assimilé salarié

Voici une comparaison des cotisations sociales pour un TNS et un Assimilé Salarié :

Pour les TNS, les cotisations sociales représentent entre 40% et 45% de la rémunération nette.

  • Pour 24 000 € nets, les cotisations varient entre 9 600 € et 10 800 €.
  • Pour 60 000 € nets, les cotisations varient entre 24 000 € et 27 000 €.

En tant qu'assimilé salarié, les cotisations sociales s'élèvent à hauteur de 62% de la rémunération brute.

  • Pour 24 000 € bruts, les cotisations sont 14 880 €.
  • Pour 60 000 € bruts, les cotisations sont 37 200 €.

Par conséquent, les cotisations sociales sont généralement plus élevées pour un assimilé salarié par rapport à un TNS surtout pour des rémunérations plus élevées.

Rémunération et dividendes en statut TNS

Comment est payé un TNS ?

En tant que Travailleur Non Salarié (TNS) ou gérant d'entreprise, il n'y a pas de salaire fixe. Les revenus sont prélevés directement sur les bénéfices de l'entreprise. Il existe une grande liberté dans la fréquence et le montant des retraits sans bulletin de paie car les revenus sont considérés comme une rémunération des profits et non un salaire. Cela offre de la flexibilité mais nécessite une gestion prudente.

Dividendes et cotisations sociales

Les gérants ou TNS sont soumis aux cotisations sociales si leurs prélèvements (rémunération et dividendes) dépassent 10 % du capital social plus les comptes courants d'associés. Cela influence la répartition entre rémunération et bénéfices car la rémunération est soumise à des cotisations sociales élevées tandis que les dividendes peuvent être moins taxés socialement sous ce seuil. Il est donc important de gérer cette répartition pour optimiser les cotisations sociales.

Avantages du statut TNS

Avantage Explication Bénéficiaire
Flexibilité de la rémunération Le dirigeant peut ajuster librement le montant et la fréquence de ses prélèvements sur les bénéfices. Dirigeant
Modulation de la protection sociale Le TNS choisit sa mutuelle, prévoyance ou retraite selon ses besoins et son budget, avec une grande liberté de personnalisation. Dirigeant
Contrats Madelin Permettent de déduire fiscalement les cotisations versées pour la santé, la prévoyance et la retraite complémentaire. Dirigeant
Cotisations sociales réduites Les charges sociales sont généralement plus faibles que celles d’un salarié, ce qui réduit le coût global pour l’entreprise. Entreprise
Simplicité administrative Absence de bulletin de paie, DSN ou formalités complexes liées aux salaires. Moins de paperasse et de gestion RH. Entreprise
Délais de paiement en début d’activité Possibilité de différer ou étaler les cotisations sociales en phase de lancement, facilitant la gestion de trésorerie. Entreprise

Inconvénients et limites du régime TNS

Inconvénient Explication
Absence de protection chômage Contrairement aux salariés, les TNS ne bénéficient pas de l’assurance chômage en cas de perte d’activité. Des assurances privées existent, mais elles sont coûteuses.
Protection limitée en cas de maladie ou accident Les TNS sont moins bien couverts pour les accidents du travail ou maladies professionnelles. Les indemnités journalières sont souvent plus faibles et les démarches complexes.
Retraite moins avantageuse Les cotisations étant plus faibles et sans complémentaire obligatoire, la retraite est souvent inférieure à celle d’un salarié. Les TNS doivent épargner par eux-mêmes.
Cotisations dues même sans revenu Même en l’absence de chiffre d’affaires, des cotisations sociales minimales doivent être versées, ce qui peut peser en période difficile.
Régularisations complexes Les cotisations sont basées sur des estimations, puis régularisées. Cela peut entraîner des écarts importants et des pénalités, nécessitant une bonne gestion financière.

Le statut du travailleur non salarié

Statut TNS ou assimilé salarié : que choisir ?

Tableau comparatif

Voici le tableau comparatif entre le statut de TNS et celui d'Assimilé Salarié :

Critères TNS Assimilé Salarié
Charges sociales - Cotisations plus élevées en % du revenu brut. - Cotisations sociales similaires à un salarié (mais sur une base souvent plus réduite).
  - Cotisations minimales dues même en cas de revenu faible ou nul. - Moins de charges sociales comparées aux TNS en termes de pourcentage du revenu.
Retraite - Cotisations à la Sécurité sociale des indépendants (SSI) souvent inférieures. - Cotisations à l'Urssaf, incluant des régimes de retraite complémentaire (Agirc-Arrco).
  - Moins de garanties de retraite, nécessité d’une épargne complémentaire. - Meilleure couverture retraite avec une pension de base et complémentaire.
Protection (maladie, accident) - Moins de couverture en cas de maladie ou d'accident professionnel. - Protection complète via la sécurité sociale (maladie, maternité, accident du travail).
  - Moins de sécurité en cas de maladie ou accident professionnel. - Droits étendus en cas d'incapacité de travail ou d'accident professionnel.
Fiscalité - Imposition à l’impôt sur le revenu (IR) selon le régime de la micro-entreprise, BNC ou BIC. - Imposition sur les salaires avec retenue à la source (IR) et cotisations sociales.
  - Possibilité de déduire les charges professionnelles réelles (pour les régimes réels). - Moins de possibilités de déduction que pour les TNS.
Cas d'usage (Profils Types) - Freelance dans les secteurs créatifs (graphiste, écrivain, etc.) - Dirigeant de PME ou de société par actions (SAS, SASU)
  - Artisans ou commerçants, notamment dans le bâtiment ou la vente. - Consultant en entreprise ayant le statut de mandataire social.

Impact du statut sur la stratégie d’entreprise

Le TNS est rémunéré uniquement par son activité (honoraires, ventes) tandis que l’Assimilé Salarié perçoit un salaire et peut également toucher des dividendes souvent avec un avantage fiscal.

Les TNS cotisent à un régime de retraite moins avantageux souvent complété par une épargne personnelle tandis que les Assimilés Salariés bénéficient d’un régime de retraite plus favorable grâce aux cotisations salariales et patronales et d’une pension généralement plus élevée.

Les TNS ont un contrôle total sur leur activité, alors que les Assimilés Salariés exercent un contrôle qui dépend de leur part de capital : un dirigeant majoritaire contrôle l’entreprise mais un dirigeant minoritaire a un pouvoir limité.

Comment devenir TNS ?

Les étapes administratives : Notre guide

Le dépôt au guichet unique et le formulaire Cerfa 11686*09 permettent aux TNS de s'enregistrer administrativement. Le guichet unique centralise les démarches liées à l'activité et le formulaire Cerfa 11686*09 est utilisé pour compléter les informations spécifiques à leur statut. Une fois ces démarches effectuées, le rattachement automatique à l'URSSAF permet au TNS de bénéficier des cotisations sociales et des protections associées comme la sécurité sociale et la retraite.

Cas particuliers (changement de statut, gérance, forme juridique)

Lors d’un changement dans la société (raison sociale, siège, capital), il faut mettre à jour les statuts et les déclarer au greffe du tribunal ou au CFE.

Un changement de gérant nécessite un procès-verbal d’assemblée générale et une déclaration au greffe pour enregistrer le nouveau gérant.

Une activité secondaire doit être déclarée auprès du guichet unique ou de l’URSSAF avec mise à jour des statuts si nécessaire pour éviter des régularisations complexes.

Comment optimiser sa protection sociale en TNS ?

Mutuelle et prévoyance individuelle

Les TNS doivent souscrire à une mutuelle santé de manière individuelle car ils ne bénéficient pas de couverture santé obligatoire.

Ils peuvent également souscrire à une assurance prévoyance pour se protéger en cas d'arrêt de travail, d'invalidité ou de décès. Ces contrats offrent des indemnités journalières en cas de maladie ou d'accident, des indemnités en cas d'invalidité et des prestations pour leurs ayants droit en cas de décès.

Les cotisations pour ces assurances peuvent être déduites du revenu imposable si elles sont souscrites dans le cadre d'un contrat Madelin, offrant ainsi un avantage fiscal.

Épargne retraite et loi Madelin

Les contrats Madelin et le PER permettent aux TNS de constituer une retraite complémentaire tout en bénéficiant d'une déductibilité fiscale sur les cotisations. Les cotisations versées dans ces contrats sont déduites du revenu imposable, réduisant ainsi l'impôt à payer. Le contrat Madelin est spécifiquement conçu pour les TNS, incluant la prévoyance et la retraite complémentaire tandis que le PER est une solution d'épargne retraite plus flexible, accessible aussi bien aux TNS qu'aux salariés.

Le statut TNS : pour qui, pourquoi ?

Le statut TNS reste attractif pour les entrepreneurs autonomes en raison de sa flexibilité et de son côté plus économique. Cependant, il est moins protecteur que le statut de salarié, cil est donc nécessaire d'avoir une stratégie de protection complémentaire (assurance santé, prévoyance, retraite) pour pallier les éventuels manques de couverture sociale. Ce statut doit être choisi en fonction du projet entrepreneurial, de la rémunération visée, et des objectifs à long terme.

FAQ : Réponses aux questions fréquentes

Quelle est la définition du régime TNS ?

Le régime TNS est un statut social spécifique aux indépendants qui cotisent via la Sécurité sociale des indépendants. Ils cotisent à la Sécurité sociale des indépendants pour bénéficier de la couverture sociale, incluant l’assurance maladie, la retraite et la prévoyance, bien que cette protection soit généralement moins avantageuse que celle des salariés.

Qui est considéré comme TNS ?

Les TNS sont des dirigeants d’entreprise (comme les gérants de SARL ou les entrepreneurs individuels) ou des indépendants exerçant une activité pour leur propre compte, sans lien de subordination avec un employeur. Ils incluent des professions libérales, des commerçants, des artisans ou des freelances.

Comment est payé un TNS ?

Un TNS se rémunère librement sur les bénéfices de son entreprise, sans fiche de paie. Il peut ajuster la fréquence et le montant de ses prélèvements selon ses besoins contrairement à un salarié avec un salaire fixe. La rémunération est donc variable et dépend des résultats de l'activité.

Quelles sont les charges sociales d’un TNS ?

Les charges sociales d’un TNS représentent environ 40 à 45 % de sa rémunération nette, comprenant les cotisations pour l’assurance maladie, la retraite, la famille et la prévoyance. Elles sont généralement moins élevées que celles des assimilés salariés car les TNS ne bénéficient pas des cotisations patronales mais ces charges peuvent varier en fonction du statut et des revenus.

Quelle est la couverture sociale d’un TNS ?

La couverture sociale d’un TNS inclut l’assurance maladie, la retraite et les allocations familiales via la Sécurité Sociale des Indépendants. Cependant, il ne bénéficie pas de l’assurance chômage ni de l’indemnisation en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle (AT/MP) sauf s’il souscrit à des assurances complémentaires spécifiques.