Sommaire
Résumé de l'article
- La SARL est une société à responsabilité limitée qui protège le patrimoine personnel des associés.
- Créer une SARL en ligne est rapide et peut être réalisé en 2 semaines en moyenne.
- Les frais de création d'une SARL varient entre 250 € et 3 000 € selon l'accompagnement choisi.
- Swapn propose un accompagnement gratuit avec l'avance des frais légaux nécessaires à la création.
- Les principales étapes incluent la rédaction des statuts, le dépôt du capital et l'immatriculation.
- Après la création, il faut respecter ses obligations comptables et fiscales.
Podcast sur la création d'une SARL
Comment créer rapidement et gratuitement une SARL en ligne ?
Lancer une SARL sans y laisser vos nerfs ? Entre statuts, dépôt de capital, annonce légale et formalités au guichet unique, la création peut vite devenir chronophage. Swapn vous guide pas à pas pour transformer ces démarches en un parcours simple et lisible.
Notre accompagnement est gratuit pour la création de SARL et nous avançons vos frais légaux (annonce légale, immatriculation, DBE). Vous ne réglez que les frais obligatoires, une fois la société immatriculée.
Ci-dessous, retrouvez les étapes clés de la création d’une SARL, leurs délais indicatifs et nos astuces pratiques pour gagner du temps et éviter les retours du greffe. L’immatriculation arrive en général sous 10 à 15 jours si tout est prêt.
| Étape clé | Délai moyen | Coup de pouce pratique |
|---|---|---|
| Rédaction des statuts (objet, capital, gérance, répartition des parts, clauses d’agrément) | 1 à 3 jours | Appuyez-vous sur un modèle fiable/plateforme ; soignez les pouvoirs du gérant, l’agrément des cessions et la répartition des bénéfices. |
| Domiciliation du siège | Instantané à 48 h | Contrat de domiciliation, bail ou domiciliation chez le gérant si conditions remplies. |
| Dépôt du capital (attestation de dépôt) | 24 à 72 h | Les banques en ligne sont souvent plus rapides ; commissaire aux apports requis si apports en nature au-delà des seuils. |
| Publication de l’annonce légale | Jour J (≈24 h) | Passez par un service en ligne et récupérez l’attestation de parution. |
| Dépôt sur le guichet unique (INPI) + DBE | 30 à 60 min | Téléverser : statuts signés, attestation de dépôt des fonds, attestation d’annonce légale, pièce d’identité du gérant, justificatif de siège, déclaration de non-condamnation & attestation de filiation du gérant. |
| Immatriculation & obtention du Kbis | 7 à 10 jours | Répondez vite aux demandes du greffe ; une fois le Kbis reçu, débloquez les fonds et mettez le compte pro en service. |
Ce que fait Swapn
Nous préparons, déposons et suivons votre dossier jusqu’au Kbis pour un parcours fluide, sans allers-retours administratifs.
- Cadrage express : On verrouille les choix structurants : SARL ou SAS, statut du gérant (majoritaire/minoritaire, TNS vs assimilé), options fiscales (IS par défaut, option IR possible en SARL de famille).
- Formalités & suivi : Statuts adaptés, annonce légale rédigée et publiée, dépôt INPI/DBE : dossier conforme du premier coup. On gère les retours du greffe, puis on vous aide à ouvrir le compte pro et débloquer le capital dès réception du Kbis.
- Et après (optionnel) : Comptabilité, paie, assurances pro, dépôt de marque : un écosystème prêt à l’emploi pour faire grandir votre SARL sans friction.
Notre offre : accompagnement gratuit pour les SAS avec avance des frais légaux sans surcoût. Pour la SARL, vous suivez le même parcours guidé et ne payez que les frais obligatoires (annonce légale, immatriculation, etc.)
Bon à savoir : Préparez toutes les pièces avant le dépôt (statuts signés, attestation de fonds, annonce légale, justificatifs d’identité et de siège). C’est le meilleur levier pour réduire les délais.
Quelles sont les étapes et formalités de la création d'une SARL en ligne ?
Étape 1 : domicilier le siège social de la SARL
Le siège social correspond à l’adresse administrative de votre SARL. C’est à cette adresse que seront envoyés l’ensemble des documents officiels et courriers relatifs à votre activité. Le siège peut être différent du lieu où vous exercez réellement votre activité.
Vous pouvez domicilier votre SARL :
- à votre domicile personnel ;
- dans un local professionnel ou commercial ;
- dans un espace de coworking ou une colocation d’entreprises ;
- auprès d’une société de domiciliation ;
- dans une pépinière d’entreprises.
Étape 2 : choisir la dénomination sociale de la SARL
Vous devez aussi choisir la dénomination sociale de votre SARL. Il s’agit du nom officiel de votre société en tant que personne morale.
Vous disposez d’une relative liberté pour déterminer ce nom :
- Il peut décrire votre activité, mais rien ne vous y oblige ;
- Il peut contenir des lettres, des chiffres ou certains caractères spéciaux.
En revanche, la dénomination doit toujours être suivie de la mention de la forme juridique :
- soit en toutes lettres : Société à Responsabilité Limitée ;
- soit sous sa forme abrégée : SARL.
Bon à savoir : Il est conseillé de vérifier la disponibilité de ce nom auprès de l’INPI, afin d’éviter tout conflit avec une marque ou une entreprise déjà existante.
Étape 3 : désigner le gérant de la SARL
Vous devez obligatoirement nommer un ou plusieurs gérants. Ce gérant doit être une personne physique. Il peut s’agir d’un associé ou d’un tiers extérieur à la société.
Vous pouvez le désigner directement dans les statuts ou dans un acte séparé lors d’une assemblée générale ordinaire (AGO).
Le gérant est celui qui accomplit tous les actes nécessaires à la gestion de la société : signature de contrats, embauche de salariés, représentation en justice, etc.
Les statuts peuvent limiter ses pouvoirs et prévoir, par exemple, une autorisation préalable des associés pour certaines décisions. En revanche, certains actes lui sont strictement interdits :
- contracter un emprunt auprès de la société ;
- obtenir un découvert en compte courant ;
- faire cautionner ses engagements personnels par la SARL.
Étape 4 : rédiger les statuts de la SARL
Les statuts définissent les règles de fonctionnement et les modalités de gestion de l'entreprise, ainsi que les droits et obligations des gérants.
La rédaction des statuts est structurée comme suit :
- Identification de l'entreprise : son nom, son siège social, son objet social (activité principale de l'entreprise) et sa durée de vie ;
- Apports des associés : nature et la valeur des apports réalisés par les associés ;
- Capital social : montant et répartition entre les différents associés ;
- Droits et obligations des gérants : pouvoirs et responsabilités des gérants de la SARL, notamment en ce qui concerne la gestion quotidienne de l'entreprise, les décisions importantes et la représentation de la société ;
- Fonctionnement de la SARL : tenue des assemblées générales, prise de décisions, répartition des bénéfices et des pertes, modalités de cession des parts sociales ;
- Clause d'agrément : il peut être judicieux d'inclure une clause d'agrément dans les statuts, afin de préciser les conditions et les modalités d'entrée des nouveaux associés en cas de cession de parts sociales ;
- Dispositions spécifiques : il est possible d'inclure d'autres clauses dans les statuts, comme les clauses de préférence, des clauses de non-concurrence ou des clauses de sortie.
Bon à savoir : Des clauses floues ou incomplètes peuvent entraîner des conflits entre associés. En cas d’erreur, votre société peut même se voir refuser l'immatriculation. Il est donc recommandé de se faire accompagner par un professionnel.
Étape 5 : constituer et déposer le capital social
Le dépôt du capital est obligatoire pour obtenir une attestation de dépôt des fonds. Ce document est indispensable pour l'immatriculation de votre SARL.
Le capital social peut être constitué d’apports en numéraire (sommes d’argent) ou d’apports en nature (biens matériels ou immatériels). Vous pouvez aussi réaliser des apports en industrie (compétences, savoir-faire, etc.), mais ceux-ci ne concourent pas à la formation du capital social.
Ces apports déterminent la répartition des parts sociales entre les associés, ainsi que leur poids dans les décisions collectives et leurs droits aux dividendes.
Vous pouvez effectuer ce dépôt auprès d'une banque ou d’un notaire. Le montant est bloqué pendant le processus de création et sera libéré sur votre compte professionnel une fois l'entreprise immatriculée.
Il faut libérer au moins 20 % des apports en numéraire dès la création de la SARL. Le solde peut être versé dans un délai maximum de 5 ans à compter de l’immatriculation.
Si vous réalisez des apports en nature, vous devez nommer un commissaire aux apports :
- lorsque la valeur d’un apport dépasse 30 000 € ;
- ou lorsque l’ensemble des apports en nature représente plus de 50 % du capital social.
Bon à savoir : Le montant du capital représente la valeur de l'entreprise. Il est visible par tous les acteurs recherchant des informations sur la société. Le minimum légal est de 1 €, mais il est recommandé de partir sur une base de 500 à 1 000 €.
Étape 6 : publier l’avis de création de la SARL dans un support d’annonces légales
Cette démarche vise à informer le public de l'ouverture de la SARL.
Il faut publier cet avis de constitution :
- dans un journal d’annonces légales (JAL) ;
- ou auprès d’un service de presse en ligne (SPEL).
Ce support doit être habilité dans le département du siège social.
L’avis de constitution doit mentionner :
- la dénomination sociale de votre société ;
- la forme juridique (SARL) ;
- le montant du capital social ;
- l'adresse du siège social ;
- l'objet social ;
- la durée de la société ;
- le nom du gérant ;
- le registre où la société sera immatriculée.
Cette publication coûte 147 € HT en 2025 (171 € HT à La Réunion et Mayotte).
Après publication, vous recevrez une attestation de parution. Vous devrez fournir ce document pour l’immatriculation de votre SARL sur le guichet unique.
Étape 7 : déposer un dossier d’immatriculation sur le guichet unique de l’INPI
Enfin, il faut déposer un dossier d’immatriculation sur le guichet des formalités des entreprises (ou guichet unique). Cette plateforme en ligne est gérée par l’INPI.
Remplir les informations sur la SARL
Il vous sera demandé de remplir un formulaire en ligne dans lequel vous indiquerez toutes les informations relatives à votre SARL :
- Dénomination sociale ;
- Forme juridique (SARL) ;
- Adresse du siège social ;
- Objet social (description de l’activité principale) ;
- Durée de la société (généralement 99 ans par défaut) ;
- Montant et répartition du capital social ;
- Gérant : nom, prénom, date de naissance, nationalité, adresse du gérant ;
- Registre d’immatriculation : le RCS du tribunal compétent.
Vous devez aussi préciser le régime d’imposition et de TVA de votre société.
Bon à savoir : Depuis le décret du 22 août 2025, les dirigeants de société peuvent demander à ce que leur adresse personnelle reste confidentielle. Dans ce cas, elle n'apparaîtra ni sur le RCS, ni sur le Kbis. Il faut en faire la demande au moment de l’immatriculation de votre société, directement sur le guichet unique.
Remplir une déclaration des bénéficiaires effectifs
Dans la rubrique « Bénéficiaires effectifs », vous devez cliquer sur « Ajouter un bénéficiaire effectif » pour chaque personne physique concernée.
Cette formalité permet d’identifier les personnes physiques qui contrôlent réellement la société :
- soit parce qu’elles détiennent plus de 25 % du capital ou des droits de vote ;
- soit parce qu’elles exercent un pouvoir de contrôle ou de direction.
Il faudra préciser le type de contrôle exercé pour chaque bénéficiaire. Si le contrôle repose sur la détention de capital ou de droits de vote, indiquez le pourcentage exact détenu.
Cette déclaration est payante (20,34 €).
Bon à savoir : Il faut bien vérifier votre dossier pour éviter un rejet du guichet unique. Une fois votre demande validée, vous recevrez votre Kbis sous 10 et 15 jours.
Quels sont les documents à fournir pour ouvrir une SARL en ligne ?
Les documents concernant la société
- Statuts de la société datés et signés (accompagné d’un acte de désignation du gérant si celui-ci n’est pas nommé dans les statuts) ;
- Justificatif de domiciliation du siège social (facture, bail commercial, contrat de domiciliation, etc.) ;
- Attestation de parution de l’avis de constitution ;
- Attestation de dépôt du capital social ;
- En cas d’activité réglementée : copie de l’autorisation d’exercice, du diplôme ou du titre requis ;
- Copie du contrat CAPE si applicable.
Les documents concernant le gérant
- Copie de la pièce d’identité ;
- Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation datée et signée ;
- Si le conjoint/partenaire est collaborateur : justificatif de mariage ou PACS.
Les documents complémentaires
- En cas d’achat, location-gérance ou gérance-mandat d’un fonds de commerce : la copie du contrat ou de l’acte et l’attestation de parution ;
- En cas de recours à un commissaire aux comptes : un justificatif de son inscription sur la liste officielle des commissaires aux comptes et la lettre d'acceptation de sa désignation ;
- En cas d’intervention d’un commissaire aux apports : son rapport daté et signé.
Qui peut vous accompagner pour une création d'une SARL en ligne gratuitement ?
Vous pouvez effectuer l’ensemble de ces démarches seul. Cependant, c’est prendre le risque de faire des erreurs qui pourraient vous coûter cher par la suite :
- Un dossier erroné ou incomplet sera rejeté par le guichet unique ou le greffe : cela retardera le début de votre activité ;
- Vous serez plusieurs associés : il est indispensable de bien sécuriser votre projet, notamment lors de la rédaction des statuts.
Il est donc recommandé de se faire accompagner par :
- un expert-comptable, un avocat ou un notaire : vous bénéficiez d’un soutien personnalisé mais les honoraires de ces professionnels sont élevés. Prévoyez aussi un peu d’attente pour avoir un rendez-vous ;
- un expert-comptable en ligne comme L'Expert-Comptable.com : vous profitez d’un accompagnement rapide et complet, de la création à la gestion comptable de votre SARL ;
- une legaltech comme Swapn : vous êtes accompagné dans vos démarches administratives par des experts de la création d’entreprise.
L’accompagnement de Swapn est 100 % gratuit pour les créateurs de SARL. Nous avançons même les frais administratifs obligatoires.
Quel coût pour créer une SARL ?
La création d'une SARL implique obligatoirement des frais administratifs (annonce légale, frais de greffe, déclaration des bénéficiaires effectifs).
Vous pouvez aussi choisir de vous faire accompagner par un tiers (legaltech, avocat, expert-comptable ou notaire par exemple). Cela entraînera des frais supplémentaires, dont le montant varie selon l’accompagnement choisi.
Voici un tableau récapitulatif des coûts à prévoir pour créer une SARL :
|
Formalité |
Coût indicatif |
Obligatoire |
|
Publication annonce légale |
147 € (171 € à La Réunion et Mayotte) |
Oui |
|
Frais de greffe / immatriculation |
35,59 € (45 € pour une activité artisanale ou 50,59 € en cas d’activité mixte) |
Oui |
|
Déclaration des bénéficiaires effectifs (DBE) |
20,34 € |
Oui |
|
Rapport du commissaire aux apports |
Entre 500 et 3 000 € |
Oui si apport en nature > 30 000 € ou > 50 % du capital |
|
Honoraires d’accompagnement par un notaire / avocat |
Entre 200 € et 3 000 € |
Non |
|
Accompagnement par une Legaltech |
Entre 0 € (Swapn) et 200 € |
Non |
En résumé, il faut prévoir en moyenne :
- environ 200 € si vous réalisez toutes les démarches seul ;
- entre 200 € et 400 € si vous passez par une Legaltech ;
- entre 400 € et 3 200 € si vous faites appel à un avocat ou un notaire.
Bon à savoir : Nous avançons tous vos frais légaux nécessaires à la création de votre entreprise. Vous nous remboursez une fois votre société créée afin de vous concentrer pleinement sur votre projet.
Quel délai pour créer une SARL en ligne ?
Si vous créez votre SARL sans accompagnement, vous devez prévoir entre plusieurs semaines et plusieurs mois, selon votre niveau de connaissances juridiques. Il faudra notamment passer du temps à la rédaction de vos statuts. Vous devrez aussi faire des recherches pour n’oublier aucune formalité.
Chez Swapn, dès que nous sommes en contact, vous pouvez obtenir vos statuts en seulement 24 à 48 heures ouvrées. À partir de là, il ne vous reste plus qu'à effectuer le dépôt du capital, et nous nous occupons de toutes les formalités. Nous déposons le dossier et vous recevez votre Kbis sous 10 à 15 jours.
Bon à savoir : Swapn peut aussi vous accompagner pour :
Que se passe-t-il après la création d'une SARL en ligne ?
Réception du Kbis
Le Kbis est un document officiel délivré par le greffe du tribunal de commerce, attestant de l'immatriculation de la SARL au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). C'est une reconnaissance légale qui vous autorise à exercer vos activités en toute légalité.
Ce document regroupe plusieurs informations telles que :
- la dénomination sociale de votre entreprise ;
- son numéro d'immatriculation au RCS ;
- son siège social ;
- sa forme juridique ;
- son capital social ;
- les noms du gérant ou des associés.
Le Kbis est indispensable pour toutes les démarches auprès de vos fournisseurs, clients, administrations, banques, et tout autre tiers avec lesquels vous pourriez être amené à interagir dans le cadre de votre activité professionnelle.
Ouverture du compte bancaire professionnel
L’ouverture d’un compte bancaire professionnel est obligatoire pour séparer clairement les transactions de votre SARL de vos finances personnelles.
Vous devez d’abord sélectionner la banque auprès de laquelle vous souhaitez ouvrir votre compte professionnel. Vous pouvez choisir une banque en ligne ou une banque traditionnelle. Dans tous les cas, il est conseillé de comparer les différentes offres, en tenant compte des frais, des services proposés et de la qualité du service client.
Le compte professionnel en ligne Tiime est une bonne solution. Il vous permet de gérer votre trésorerie tout en profitant d’un outil de gestion et ceci à un prix tout à fait abordable.
Bon à savoir : Pour ouvrir un compte professionnel, vous devez d’abord transmettre votre Kbis à l’organisme auprès duquel vous avez déposé votre capital social. Vos fonds seront débloqués et transférés sur ce compte pro.
Souscription des assurances professionnelles
En fonction de l’activité de votre SARL, certaines assurances sont obligatoires :
- La responsabilité civile professionnelle (RC Pro) est exigée pour les activités réglementées. Elle protège votre société contre les dommages causés à des clients ou à des tiers dans le cadre de votre activité ;
- L’assurance décennale est obligatoire pour les professionnels du bâtiment et de la construction : elle garantit pendant dix ans la réparation des dommages compromettant la solidité ou la durabilité des ouvrages ;
- Vous devez souscrire une assurance auto professionnelle si votre activité implique l’utilisation de véhicules.
Vous pouvez aussi souscrire des assurances facultatives :
- une assurance multirisque professionnelle pour protéger vos locaux, votre matériel et votre stock ;
- une protection juridique pour vous couvrir en cas de litiges avec les clients, fournisseurs ou salariés.
Bon à savoir : Si votre SARL emploie des salariés, vous devez leur proposer une mutuelle d’entreprise. Vous pouvez aussi souscrire une assurance responsabilité civile employeur pour couvrir les accidents du travail et les incidents impliquant vos salariés.
Gestion de vos obligations comptables et fiscales
La SARL doit tenir une comptabilité régulière et conforme aux règles du Plan Comptable Général (PCG). Vous devez :
- enregistrer toutes les opérations financières de la société, y compris les achats, ventes, charges et recettes ;
- conserver tous les justificatifs comptables, comme les factures, notes de frais et relevés bancaires ;
- établir chaque année les comptes annuels, comprenant le bilan, le compte de résultat et l’annexe ;
- faire approuver les comptes annuels par les associés lors de l’assemblée générale ;
- déposer les comptes annuels au greffe du tribunal de commerce ;
- nommer un commissaire aux comptes si la taille de la société ou le seuil légal le nécessite.
Si elle en est redevable, votre SARL doit collecter la TVA sur ses ventes de biens ou prestations de services. Il faut ensuite la reverser à l’administration fiscale.
Si la SARL emploie des salariés, elle doit payer des cotisations sociales et transmettre chaque mois ou trimestre une Déclaration Sociale Nominative (DSN) à l’Urssaf.
Bon à savoir : Vous n’avez pas l’obligation de prendre un expert-comptable en SARL. Cependant, ces obligations sont complexes. Il est donc préférable de passer par un professionnel. Pour faire des économies, vous pouvez choisir un expert-comptable en ligne comme L-Expert-Comptable.com.
Choisir un logiciel de création de devis et facturation
Vous serez amené à établir des devis et des factures. Ces documents sont strictement encadrés et doivent comporter plusieurs mentions légales obligatoires. Par ailleurs, la généralisation de la facturation électronique entraîne de nouvelles exigences pour les entrepreneurs.
Il est donc conseillé d’utiliser un logiciel de comptabilité. Vous pouvez par exemple utiliser l’outil Tiime. Il est gratuit, sans engagement et vous permet de générer des factures/devis de manière illimitée.
Dépôt de marque
Vous pouvez déposer votre marque afin de la protéger des autres usagers et concurrents. Vous pouvez effectuer cette démarche, même avant l'immatriculation de votre SARL.
Vous devez d’abord faire une recherche d’antériorité sur le site de l’INPI. Vous pourrez ensuite déposer un dossier en ligne.
Le dépôt de marque coûte 190 € (+ 40 € par classe supplémentaire). Une fois votre demande acceptée, votre marque est enregistrée pour une durée de 10 ans.
Quel est le régime fiscal de la SARL ?
SARL soumise à l’IS
Par défaut, une SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). La société paie alors l’impôt sur ses bénéfices.
Taux d’IS
Le taux d’IS est de 25 % (taux normal). Toutefois, un taux réduit de 15 % s'applique sur la fraction des bénéfices n'excédant pas 42 500 € pour les entreprises qui remplissent les conditions suivantes :
- Leur chiffre d'affaires hors taxes est inférieur à 10 millions d'euros ;
- Leur capital est entièrement libéré et détenu à au moins 75 % par des personnes physiques ou par une société appliquant ce critère.
Au-delà de ce seuil de 42 500 €, le bénéfice est ensuite imposé au taux normal de 25 %
Imposition des associés
- Les dividendes distribués sont imposables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (RCM).
- Les RCM sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, avec la possibilité d’opter pour le barème progressif de l’IR.
Imposition du gérant
- La rémunération du gérant est imposée dans la catégorie des traitements et salaires, avec un abattement forfaitaire de 10 % pour frais professionnels ou la possibilité de déduire ses frais réels ;
- Les dividendes perçus sont soumis au PFU de 30 %, ou au barème progressif si le gérant le souhaite ;
- La rémunération du gérant est déductible des bénéfices de la société.
Exemple : Une SARL dégage un bénéfice de 20 000 € et décide de distribuer 10 000 € de dividendes. Un associé possédant 50 % des parts reçoit donc 5 000 € de dividendes. Au PFU de 30 %, il paierait 1 500 € d’impôt. S’il optait pour le barème progressif de l’IR et que sa tranche marginale était de 11 %, il paierait 550 €.
SARL soumise à l’IR (SARL de famille)
Les SARL de famille peuvent opter pour l’impôt sur le revenu. Ces SARL sont uniquement composées de membres d’une même famille (parents en ligne directe, conjoints, frères et sœurs, personnes liées par un PACS). Cette option fiscale n’a pas de limite de durée.
Dans ce cas :
- La SARL devient une société de personnes. Ce n’est plus la société qui paie l’impôt, mais chaque associé sur sa part des bénéfices ;
- Chaque associé est imposé personnellement selon sa participation dans le capital social, dans la catégorie BIC ou BNC.
Concernant le régime fiscal du gérant :
- S’il est associé, il peut percevoir une rémunération et une part des bénéfices ;
- Sa rémunération est imposée dans la catégorie des traitements et salaires, avec un abattement de 10 % ;
- La part des bénéfices qui lui revient selon sa part du capital social est imposée à l’IR en catégorie BIC ou BNC ;
- Contrairement à l’IS, la rémunération du gérant n’est pas déductible fiscalement pour la SARL.
Bon à savoir : Certaines SARL, créées depuis moins de 5 ans, peuvent aussi choisir le régime de l’impôt sur le revenu (IR). Il faut que leur chiffre d’affaires annuel ou leur bilan soit inférieur à 10 millions d’euros et qu’elles emploient moins de 50 salariés. Cette option est limitée à 5 exercices comptables.
Nos conseils de spécialistes pour réussir la création de sa SARL en ligne
Être sûr du choix de son statut juridique
Avant de vous lancer dans la création d'une SARL en ligne, vous devez d’abord être sûr de votre choix de statut juridique. Quand on crée une société à plusieurs, il est fréquent d’hésiter entre la SAS et la SARL. Ces deux formes juridiques diffèrent sur plusieurs points.
Modifier le statut juridique ultérieurement entraînera des frais, il est donc préférable de faire le bon choix dès la création de l'entreprise.
Pour bénéficier des meilleurs conseils, n'hésitez pas à nous contacter !
Si vous n'êtes pas sûr de la meilleure structure juridique pour votre projet, vous pouvez aussi tester notre simulateur de statut juridique.
Bien choisir son régime de TVA
Au moment de créer votre société, vous devez choisir un régime de TVA.
Si votre chiffre d’affaires est faible, vous pouvez bénéficier de la franchise en base de TVA sous conditions. Dans ce cas, vous ne facturez pas la TVA à vos clients, mais vous ne pouvez pas non plus la récupérer sur vos achats ou investissements.
Si vous dépassez ce seuil ou que vous choisissez d’être assujetti, vous devez déclarer la TVA à l’administration. La déclaration peut être mensuelle, trimestrielle ou annuelle.
- La déclaration mensuelle est la plus simple pour suivre régulièrement votre TVA et éviter d’avoir à reverser une grosse somme d’un coup.
- La déclaration trimestrielle répartit le paiement sur l’année, mais il faut quand même suivre vos comptes régulièrement.
- La déclaration annuelle est moins pratique, car vous paierez tout en une seule fois et devrez régulariser les écarts sur l’année passée.
Bon à savoir : Au démarrage de votre SARL, le choix du régime de TVA dépend surtout de votre chiffre d’affaires prévisionnel. Par la suite, le régime applicable sera automatiquement déterminé en fonction de votre CA annuel.
Prévoir un capital supérieur à 1 euro
La loi n’impose aucun capital minimum pour créer une SARL. Néanmoins, il est recommandé d’apporter entre 500 € et 1 000 € pour :
- inspirer confiance aux partenaires, clients et banques ;
- financer les premiers investissements professionnels.
Bien déterminer l'objet social
L’objet social définit les activités que votre SARL va exercer. Il doit être rédigé avec soin dans les statuts, car il encadre légalement ce que la société peut faire.
Un objet social trop large peut créer des incertitudes juridiques. À l’inverse, un objet trop restreint peut limiter l’évolution de votre activité et vous obliger à modifier vos statuts pour chaque nouvelle activité.
Pour bien définir l’objet social :
- Soyez précis sur les activités principales, mais laissez une certaine marge pour des activités connexes ;
- Évitez les termes trop vagues ou généraux, comme « toutes activités commerciales » ;
- Vérifiez que l’objet social respecte la réglementation applicable à votre secteur (certains métiers sont réglementés) ;
- Pensez à l’impact sur les autorisations, assurances et contrats, qui peuvent dépendre de l’activité déclarée.
Anticiper le régime social du gérant de SARL
Si le gérant détient plus de 50 % du capital social, il est considéré comme gérant majoritaire :
- Il relève du régime des Travailleurs Non Salariés (TNS) et est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI) ;
- Sa protection sociale est moins complète que celle d’un salarié ;
- Ses cotisations sociales représentent environ 45 % de sa rémunération.
- Les dividendes sont normalement exonérés de cotisations sociales, sauf la part qui dépasse 10 % du capital social, des primes d’émission et des comptes courants d’associés. Cette part supplémentaire est alors soumise aux cotisations sociales au taux d’environ 45 %.
Si le gérant détient 50 % du capital ou moins, il est considéré comme égalitaire ou minoritaire :
- Il a le statut d’assimilé-salarié et est affilié au régime général de la Sécurité sociale.
- Ses cotisations sociales sont plus élevées, autour de 60 % de sa rémunération brute (part salariale + patronale).
- Il bénéficie d’une protection sociale complète, à l’exception du chômage ;
- Les dividendes perçus ne sont pas soumis aux cotisations sociales, mais sont assujettis aux prélèvements sociaux (17,2 %).
Un gérant qui n’a aucune part dans le capital est considéré comme assimilé-salarié. Il relève du même régime que le gérant minoritaire.
Notre conseil : Si le gérant est majoritaire, il est préférable de limiter sa rémunération et de compléter ses revenus par des dividendes. Il faut veiller à ne pas dépasser le seuil de 10 % du capital social, des primes d’émission et des comptes courants d’associés, afin d’éviter des cotisations sociales supplémentaires. Si le gérant est minoritaire ou égalitaire, sa protection sociale est complète, mais les cotisations sont plus élevées. Il faut donc adapter sa rémunération à la trésorerie disponible de la SARL.
Vous exercez une activité réglementée
L’exercice de certaines professions nécessite des qualifications ou autorisations préalables. Il faut donc vous renseigner en amont.
Voici quelques exemples :
- Un agent immobilier doit obligatoirement détenir une carte professionnelle. Ce document est délivré par la préfecture après une formation spécifique. Elle doit être renouvelée tous les 3 ans.
- Les établissements servant des boissons alcoolisées doivent avoir un permis d’exploitation et une licence. Il faut suivre une formation de 20 heures et passer un examen. Ce permis doit être renouvelé tous les 10 ans.
- Pour exercer en tant que transporteur routier de marchandises ou de personnes, il faut posséder la capacité professionnelle de transport. Pour cela, il faut passer un examen ou justifier d’une expérience professionnelle. L’attestation est délivrée par le préfet.
Pourquoi se faire accompagner dans la création d'une SARL en ligne ?
La création d'une SARL en ligne peut être réalisée de manière autonome, cependant, il peut être avantageux de bénéficier d'un accompagnement pour :
- Faire le bon choix de statut juridique, régime de TVA et régime d'imposition.
- Éviter les allers-retours avec les greffes en raison de statuts mal rédigés, ce qui peut entraîner une perte de temps et des coûts supplémentaires s'ils doivent être modifiés ultérieurement.
- Bien choisir son régime d'imposition et de TVA.
- Déterminer avec précision l'objet social, car des modifications ultérieures peuvent être coûteuses.
En plus, Swapn vous conseille gratuitement sur le choix du statut juridique et vous accompagne pour 0€ sur l'ensemble des démarches si vous choisissez de partir sur une SARL.
Les questions courantes sur la création d'une SARL en ligne
Comment créer une SARL gratuitement ?
Créer une SARL sans dépenser d’argent est impossible. Vous devrez payer a minima l’annonce légale, la déclaration des bénéficiaires effectifs (DBE) et les frais de greffe. Mais également, vous devrez surement payer un accompagnement afin de vous aider et ne pas vous tromper, avec Swapn, vous bénéficiez d'un accompagnement gratuit.
Comment ouvrir une SARL seul ?
Vous devez effectuer vous-même l’ensemble des démarches administratives. C’est possible, mais cela demande une bonne maîtrise des obligations juridiques et fiscales. Sans cela, vous risquez de faire des erreurs et de voir votre dossier rejeté par le greffe.
Pourquoi choisir une SARL ?
La rédaction des statuts est très encadrée par la loi. Vous êtes davantage guidé dans leur rédaction. La SARL est adaptée aux activités avec un chiffre d’affaires modeste et aux projets familiaux. Les formalités de création sont plus simples que pour une SAS.
Quelles sont les conditions pour créer une SARL ?
La création d’une SARL suppose au minimum deux associés. Il faut aussi respecter les conditions de fond propres à toute création de société : être majeur ou mineur émancipé, avoir la capacité juridique d’exercer une activité commerciale, disposer d’un titre de séjour valide pour les ressortissants hors UE et ne pas exercer une profession incompatible avec la gestion d’une société commerciale.
Comment fonctionne la transmission ou la cession de parts sociales dans une SARL ?
La cession de parts sociales à des tiers nécessite généralement l’agrément des autres associés. En revanche, les transferts entre membres d’une famille ou entre associés peuvent se faire plus librement, selon ce que prévoient les statuts. Un droit d’enregistrement de 3 % s’applique sur la valeur des parts après un abattement de 23 000 €. Pour éviter tout litige, il est conseillé d’insérer une clause d’agrément dans vos statuts. Celle-ci précise clairement les conditions de ces transferts.
Quel est le coût exact pour créer une SARL en 2025 ?
Les frais obligatoires comprennent le dépôt du capital social (minimum 1 €), la publication de l’annonce légale (entre 147 € et 171 €), les frais d’immatriculation au greffe (minimum 35 €) et la déclaration des bénéficiaires effectifs (20,34 €). Selon le cas, d’autres frais peuvent s’ajouter : commissaire aux apports, accompagnement par un professionnel, etc.
Quelle est la différence entre gérant majoritaire et gérant minoritaire sur le plan social ?
Un gérant majoritaire détient plus de 50 % des parts sociales et relève du régime des travailleurs non-salariés (TNS). Un gérant minoritaire ou égalitaire détient 50 % ou moins des parts. Il a le statut d’assimilé-salarié.
Peut-on opter pour l’impôt sur le revenu (IR) en SARL ?
Oui, mais la SARL doit avoir moins de 5 ans d’existence, un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros et moins de 50 salariés. Cette option est limitée à 5 ans. Les SARL de famille bénéficient d’un régime spécifique : elles peuvent rester à l’IR sans limite de durée.
SARL de famille : qui peut y prétendre et quels avantages fiscaux ?
Pour créer une SARL de famille, il faut que tous les associés appartiennent à une même famille : parents en ligne directe, conjoints, frères et sœurs ou partenaires liés par un PACS. Ce type de société permet d’opter pour l’impôt sur le revenu sans limite de durée. Les bénéfices sont directement imposés entre les mains des associés. Cela évite la double imposition des dividendes.
Faut-il nommer un commissaire aux apports ?
Oui, si la SARL reçoit des apports en nature dont la valeur dépasse 30 000 € ou si la valeur totale des apports en nature représente plus de 50 % du capital social.
Comment protéger l’adresse personnelle du dirigeant sur le Kbis ?
Depuis le décret du 22 août 2025, le dirigeant peut demander la confidentialité de son adresse personnelle lors de l’immatriculation de la société. Il faut faire la demande sur le guichet unique.
Quels documents fournir au guichet des formalités pour l’immatriculation ?
Vous devez fournir un exemplaire des statuts signés, le certificat de dépôt des fonds, une déclaration des bénéficiaires effectifs, un justificatif de domiciliation du siège social, les pièces d’identité du ou des gérants, et éventuellement le rapport du commissaire aux apports. Pour les activités réglementées, il faut fournir les documents prouvant que vous êtes autorisé à exercer.
Sources & références
INPI - Créer sa société à responsabilité limitée (SARL)
Entreprendre.service-public.fr - Société à responsabilité limitée (SARL) : ce qu'il faut savoir
Rédigé par Grégoire Charroyer
Grégoire, avec une décennie d'expertise dans la création de société, il est incollable sur les sujets entrepreneuriaux. Son objectif ? Démystifier la création d'entreprise. Hors du travail, il se passionne pour le tennis, la course à pied et se plonge dans des romans policiers. Sa réalisation la plus folle ? Un service de Dog Sitting couplé à un traiteur à domicile pour chiens, alliant affaires et fantaisie.

